Une filière d’avenir pour la France

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France Bois Forêt, France Bois Régions et France Bois Industries Entreprises publient la plaquette « Forêt & Bois, une filière d’avenir pour la France ».

Forte de 440 000 emplois directs et indirects, la filière forêt-bois est riche d’une diversité de savoir-faire présents sur l’ensemble du territoire, le plus souvent non délocalisables.

De la gestion et l’exploitation de la forêt jusqu’à la mise sur le marché des produits issus de la transformation du bois, la création de valeur est constante : sociétale, environnementale et économique. Télécharger la plaquette

ÉDITO : UNE RESSOURCE, DES ACTEURS, DES ATOUTS

La France est la quatrième nation forestière de l’Union européenne en superficie. Ce formidable potentiel devrait être valorisé à la mesure des défis auxquels notre pays est confronté.

Les objectifs fixés à l’horizon 2020 en matière environnementale reposent en grande partie sur la contribution déterminante de la forêt et du bois. Ils impliquent de soutenir une filière forêt-bois vertueuse, structurée, modernisée et compétitive.

Notre filière est en effet un « modèle type » d’économie circulaire qui, depuis l’amont forestier jusqu’à l’aval industriel, peut créer à chaque stade de la valeur écologique et de la valeur économique, indissociables l’une de l’autre. Alors que nous disposons d’un potentiel, paradoxalement, aujourd’hui, la filière exporte du bois brut et importe des produits bois à valeur ajoutée.

Au cours de la précédente décennie, la valeur ajoutée et les effectifs de la filière ont diminué fortement. En effet, les investissements demeurent insuffisants, ce qui constitue un risque tant pour la pérennité de la forêt française que pour la compétitivité de nos industries.

Autour de leurs propositions, l’ensemble des acteurs de la filière appellent désormais l’État, les collectivités territoriales, les acteurs économiques et sociaux à conclure sans tarder un pacte d’avenir, un engagement réciproque.

La forêt et les industries françaises du bois ont besoin d’une politique publique et d’investissements ambitieux, coordonnés et sur le long terme.

Deux objectifs :! Développer une ressource compétitive et de qualité en gérant durablement les forêts et en valorisant mieux leurs produits et les services environnementaux ;! Valoriser les bois français et développer leurs utilisations.

Ces deux objectifs sont les leviers d’un cercle vertueux, celui de la croissance verte dont la filière forêt-bois est un acteur majeur pour notre pays.

FORÊT-BOIS : UNE FILIÈRE D’AVENIR

Forte de 440 000 emplois directs et indirects, la filière forêt-bois est riche d’une diversité de savoir-faire présents sur l’ensemble du territoire, le plus souvent non délocalisables.

De la gestion et l’exploitation de la forêt jusqu’à la mise sur le marché des produits issus de la transformation du bois, la création de valeur est constante : sociétale, environnementale et économique.

L’industrie du bois : un allié du développement économique

La filière forêt-bois est présente sur de nombreux marchés actuels : l’exploitation forestière et la mobilisation forestière (pour un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros), le travail du bois (sciage, charpente et menuiserie, plaquage, panneaux, parquets et pâte pour 13 milliards d’euros), les biens de consommation (mise en oeuvre du bois, construction, meubles, papier et carton pour 42 milliards d’euros) et le boisénergie (pour 2,7 milliards d’euros hors bois-bûche). Outre ces marchés, la filière a la capacité de répondre aux nouveaux besoins (rénovation, nouveaux matériaux…), en particulier par tous les débouchés liés à la chimie du bois, et en premier lieu par la substitution du carbone fossile.

Une contribution écologique majeure

La forêt française occupe un tiers du territoire national. Matériau durable, renouvelable et recyclable au fort pouvoir isolant, le bois permet d’améliorer les performances thermiques et de restreindre les dépenses énergétiques.

Il possède des atouts à chaque étape de son cycle de vie. Ainsi, 1m3 de bois (forêt, bois et produits du bois) séquestre 1 tonne de CO2. Pour 1kg de matière produite, le bois consomme 4 fois moins que le béton, 60 fois moins que l’acier et 30 fois moins que l’aluminium.

Par ailleurs le bois-énergie représente 10 millions de tonnes d’équivalent pétrole, soit un allégement de 6 milliards d’euros de la facture pétrolière française. Par ces effets conjugués et en séquestrant ou en évitant l’émission de l’équivalent de 18 % de gaz à effet de serre, la filière forêt-bois est l’un des principaux contributeurs à la lutte contre le changement climatique.

FORÊT : PÉRENNISER LA RESSOURCE

Vieillissement, sensibilité accrue aux aléas climatiques, perte de production : la forêt française subit le changement climatique. Les forestiers sont mobilisés pour adapter les peuplements.

Planter et régénérer la forêt pour séquestrer plus de carbone, produire un bois de qualité, le substituer aux matériaux énergivores et aux énergies fossiles : des atouts qui nécessitent des moyens adaptés.

les peuplements

La forêt française accumule du bois sur pieds. Sa sous-exploitation témoigne d’un manque de dynamisme qui influe sur son renouvellement. Cette forêt est pourtant capable de fournir plus de bois sans mettre en péril son équilibre environnemental, au contraire.

Une plus grande dynamique de renouvellement est la condition du développement de la forêt, de la fourniture d’un bois de qualité et des nombreux services environnementaux qu’elle rend (filtrage de l’eau, fixation des sols, séquestration du carbone…).

Il est donc indispensable de créer les conditions favorables à l’investissement en forêt.

L’objectif de la filière : planter et régénérer 50 000 ha/an d’essences adaptées ; améliorer la diversité et la densité des peuplements de 60 000 ha/an pour optimiser la production de bois de qualité et des services environnementaux.

Adapter la ressource aux changements climatiques

30 % de la forêt française ne pourrait s’adapter aux bouleversements climatiques à court terme. Ceci renforce les risques : incendies et prolifération de parasites avec sécheresses, canicules et inondations

Développer et préserver la forêt implique des programmes de recherche et développement (génétique, écosystèmes, rôle de l’eau…) et le transfert des connaissances vers l’enseignement et les acteurs de la gestion forestière. La modélisation de la séquestration carbone ou la mesure de l’empreinte carbone des produits bois sont parmi les enjeux importants (prise en compte de l’empreinte et des Bilans carbone® des acteurs économiques et des collectivités…).

Accroître la mobilisation du bois

Accroître la mobilisation du bois passe nécessairement par une implication plus importante des propriétaires forestiers et des sylviculteurs, en généralisant la mise en place de documents de gestion durable et en favorisant le regroupement du foncier à l’échelle des territoires. La mise en œuvre de 10 000 documents de gestion supplémentaires permettrait de mobiliser 3,5 millions de m3 de bois d’œuvre et 14 millions de m3 de bois-industrie / énergie supplémentaires à l’horizon 2020. Grâce à l’optimisation des circuits logistiques, et notamment au développement de 60 000 km de routes et de dessertes forestières, les entreprises de sylviculture-reboisement et d’exploitation forestière accéderaient par ailleurs à 3 millions d’hectares supplémentaires (source : Inventaire forestier national).

BOIS : CRÉER DES EMPLOIS

La filière forêt-bois est capable de valoriser la ressource nationale bois, d’augmenter l’approvisionnement et de promouvoir les divers usages du matériau (construction, ameublement, papier, emballage, énergie…). Les enjeux sont la création d’emplois non délocalisables et de valeur ajoutée ainsi que l’équilibre de la balance commerciale

Mieux exploiter les bois feuillus

La forêt française est la première forêt de feuillus d’Europe (64 % des arbres).

Pour trouver de nouveaux marchés pour les feuillus, la filière préconise un bond industriel en matière de sciage et la conception de nouveaux produits permettant une démarche concurrentielle notamment à l’exportation. Le « Plan feuillus » lancé par la profession et soutenu par l’Etat est un premier signe fort d’une meilleure valorisation des qualités intrinsèques de ces essences.

Redéfinir la politique du bois-énergie

Les objectifs de production d’énergie renouvelable de la France d’ici à 2020 reposent à 46 % sur le bois-énergie (bois, bûches, plaquettes forestières, produits connexes de scierie, produits bois en fin de vie, granulés). Or, en 2012, avec 10 millions de tonnes d’équivalent pétrole produits par le bois-énergie, les objectifs transitoires sont difficilement atteints, notamment faute de ressources mobilisées et d’une demande de plus en plus forte du marché européen. Ils impliquent la mobilisation de plus de 25 millions de m3 de bois supplémentaires d’ici à sept ans. Les aides publiques au bois-énergie exclusivement axées sur la demande (fonds chaleur, CRE) doivent être revues en cohérence avec la ressource réellement disponible.

Des mesures pour accroître l’offre de cette ressource doivent être prises : plus forte mobilisation du bois, facilitation de l’utilisation des bois en fin de vie, encouragement à l’utilisation du bois dans la construction…

Soutenir l’utilisation du bois dans la construction

La construction bois représente près du tiers du marché des usages de ce matériau. Elle est passée de 2 % du marché de la maison individuelle en 2000 à 12 % aujourd’hui. La part du secteur tertiaire a doublé en deux ans.

Certains freins doivent être encore levés : caractérisation et qualification des performances techniques (isolation, résistance, comportement en cas d’incendie…), et optimisation des coûts en rationalisant et en modernisant les outils de production tout en développant d’autres secteurs existants (panneaux, emballage, palettes…).

Parmi les impératifs : réaffirmer dans les lois et règlements les capacités exceptionnelles de séquestration du carbone par les produits du bois et introduire les caractéristiques énergétiques du bois dans la réglementation thermique.

Un accord cadre bois-construction-environnement signé entre l’État et les parties prenantes est attendu.

Développer l’usage du bois en chimie verte et bio-matériaux

Marché d’avenir pour le bois, la chimie verte ou « végétale » est un marché émergent : chimie du bois, innovations à partir de cellulose, matériaux composites constitués de fibres de bois…

Pour créer de nouveaux procédés de fabrication, mieux exploiter leurs fonctionnalités et connaître leurs performances environnementales, la filière propose d’identifier et de cartographier les pistes de développement, d’orienter la recherche vers des objectifs et des débouchés prioritaires, et de valoriser les bénéfices des produits bio-sourcés et leur utilisation dans les achats publics..

FILIÈRE & POUVOIRS PUBLICS : L’AFFIRMATION D’UNE NOUVELLE DYNAMIQUE

Faire de la forêt et des industries du bois un enjeu environnemental et économique national réclame une plus grande coordination des politiques publiques. D’abord, grâce à la prise en compte de l’expertise et des propositions de la filière. Ensuite, par la mise en cohérence des politiques déployées par les ministères concernés. En veillant enfin à une synergie entre plans nationaux et actions régionales.

Une nouvelle politique forestière globale…

Le Conseil supérieur de la forêt et du bois (CSFB) précise les orientations de la politique forestière définies par la loi d’avenir pour l’agriculture, en cohérence avec les politiques industrielle, écologique et du logement, déclinées au plan régional.

… des déclinaisons régionales

Par leurs compétences de développement économique et de gestion des fonds européens et les programmes déjà menés avec les acteurs locaux de la forêt et du bois (interprofessions forêt-bois, centres régionaux de la propriété forestière, propriétaires et collectivités…), les conseils régionaux doivent jouer un rôle grandissant dans la déclinaison des politiques nationales.

Ils sont également les mieux à même de mettre en œuvre des synergies interrégionales (massifs), tant au niveau sylvicole qu’industriel.

Une filière reconnue au Conseil national de l’industrie (CNI)

La création d’un Comité stratégique de filière, suivie par l’élaboration d’un « contrat national de filière », concrétise cette ambition. Ce contrat identifiera les engagements réciproques des professionnels et des pouvoirs publics, les projets puis les sources et moyens financiers pour leur mise en oeuvre dans l’objectif de renforcer la compétitivité du tissu des entreprises et de créer de l’emploi.

Une filière présente au Conseil national de la transition écologique (CNTE)

L’entrée de la filière au Conseil national de la transition écologique marque la volonté de reconnaître la filière comme une économie circulaire, souligne son impact sur l’optimisation de la ressource et son rôle majeur dans la sobriété et l’efficacité énergétiques.

FINANCEMENTS : ÊTRE À LA HAUTEUR DES ENJEUX

Trop longtemps, les investissements nécessaires au renouvellement de la forêt et à la mise à niveau de l’outil de production ont été inadaptés ou différés. La politique de la forêt et du bois nécessite un engagement juste, constant et partagé. Au vu des contributions de la forêt et du bois aux politiques environnementales et économiques du pays, une partie de la fiscalité écologique doit être fléchée vers la filière forêt-bois.

L’investissement structurel : le « fonds stratégique forêt-bois »

Institué par la loi d’avenir pour l’Agriculture et la Forêt, il est dédié au financement de l’investissement en amont de la filière (renouvellement des essences, généralisation des pratiques de gestion durable, amélioration des circuits logistiques, soutien à la R&D…).

Des moyens financiers propres doivent lui être durablement affectés (part légitime des produits des quotas carbone, part de la contribution climat-énergie, rémunération des services environnementaux rendus par la forêt…) à hauteur de 150 millions d’euros annuellement afin de répondre aux défis que doit relever notre pays.

Le renforcement de la compétitivité : les aides aux entreprises

Les incitations ou aides aux entreprises doivent être orientées vers l’amélioration de la compétitivité des TPE et PME forestières et des scieries, vers une meilleure valorisation des bois français, notamment feuillus, et vers la structuration de l’ensemble de la filière industrielle.

Pour les PME et TPE, un effort particulier est nécessaire, qu’il s’agisse de la modernisation et du renouvellement de l’outil de production, du soutien à la recherche ou des actions de certification des pratiques et des produits.

Le préfinancement du crédit impôt-recherche, le prêt pour l’innovation (PPI), les prêts participatifs de développement (PPD) et le dispositif de soutien à l’exportation portés par la Banque publique d’investissement (BPI France) constituent des opportunités.

Le bond technologique et l’export : vers un « fonds Bois » nouvelle génération

Les PME industrielles françaises sont exposées à une forte concurrence internationale. Pour renforcer leur compétitivité et permettre l’émergence d’entreprises de taille intermédiaire (ETI),

BPI France envisage la création d’un fonds de placement à risque sectoriel doté de 40 millions d’euros de ressources publiques et privées pour élargir le « fonds Bois » créé en 2009. Il permettra de développer l’outil et les technologies de production dans le sciage, dans la construction et l’ameublement, de soutenir les projets d’investissement sur les marchés émergents et d’encourager l’intégration ou la mutualisation des moyens.

LES PROPOSITIONS : 6 OBJECTIFS POUR UNE POLITIQUE FORÊT BOIS AMBITIEUSE

  • Affecter à la gestion durable des forêts les moyens indispensables et pérennes (le « fonds stratégique forêt-bois ») pour leur maintien et leur renouvellement et la valorisation de leurs potentiels écologique, économique et social, et favoriser ainsi la préservation de la biodiversité.
  • Améliorer la compétitivité de l’ensemble des acteurs de la filière pour une meilleure valorisation de la ressource et l’émergence des innovations de demain (produits innovants, semi-finis, chimie du bois…).
  • Promouvoir l’accroissement de la mobilisation du bois et le renouvellement dynamique des peuplements forestiers dans le cadre d’une gestion forestière durable. Ces efforts doivent permettre de répondre à la forte demande en bois d’œuvre, d’industrie et d’énergie tout en adaptant la forêt française au changement climatique.
  • Développer les usages du bois, matériau renouvelable et polyvalent, pour répondre notamment aux besoins des citoyens (amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, stockage du carbone et production d’énergie).
  • Créer les conditions d’une utilisation équilibrée des diverses ressources de la biomasse forestière, au regard de la valeur ajoutée et des emplois créés pour le bois d’œuvre, le bois d’industrie et le bois-énergie.
  • Coordonner le travail conjoint entre les ministères concernés (Agriculture-Forêt, Écologie, Redressement productif, Logement et Budget) et renforcer l’appui des collectivités territoriales dans la mise en oeuvre des politiques forêt-bois.

DEUX DÉCISIONS MAJEURES

Conforter le « fonds stratégique forêt-bois »

La loi de finances pour 2014 acte l’abondement d’un « fonds stratégique forêt-bois » (action 13du programme 149 de la « Mission agriculture,agroalimentaire, forêt et affaires rurales» ).

Afin que ce fonds soit à la hauteur des enjeux, la filière demande :

  • de le pérenniser à travers la création d’un compte d’affectation spéciale par le gouvernement ;
  • de lui allouer au moins 150 millions d’euros par an ;
  • d’affecter des crédits ou ressources qui pourraient être naturellement dévolus à l’investissement dans la filière forêt-bois, en particulier une quote-part de la fiscalité écologique, comme un juste retour des services environnementaux rendus par la filière.Par exemple : une partie de la contribution climat-énergie ou de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, une part de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP)…

Défendre la préférence bois

L’utilisation du bois et de ses produits (énergie, construction / réhabilitation, emballage, ameublement, palettes…) se heurte à la position dominante d’autres matériaux et à des freins normatifs ou réglementaires. Les pouvoirs publics nationaux et locaux (organismes publics et parapublics, collectivités territoriales) doivent encourager sa valorisation (actions normatives, scientifiques et de promotion) et montrer l’exemple dans le cadre de la commande publique.

La « préférence bois », c’est :

  • réaffirmer dans les textes législatifs et réglementaires le caractère d’intérêt général de la séquestration du carbone par la forêt et les produits du bois, matériau recyclable et renouvelable ;
  • rappeler les caractéristiques et les performances du bois sur les plans écologique et économique : source d’énergie, matériau de construction, d’isolation, d’emballage (lourd industriel à l’exportation, léger alimentaire et palettes au service de la grande distribution et de l’industrie)
  • envisager sa part dans les marchés publics et conditionner les aides de l’État à ces exigences d’utilisation et de valorisation.

UN PACTE POUR L’AVENIR. 2020 : LES ENGAGEMENTS DE LA FILIÈRE

  1. Renouveler, améliorer et adapter la forêt à raison de 110 000 ha/an.
  2. Accroître la mobilisation du bois de 14,5 Mm3 supplémentaires d’ici 2020 dans des conditions de gestion durable des forêts.
  3. Valoriser et développer les services écosystémiques, préserver la biodiversité.
  4. Maintenir le puits de carbone (59 millions de tonnes) et contribuer à la lutte contre le changement climatique à hauteur de 25 % des émissions de CO2 de la France.
  5. Créer 25 000 emplois supplémentaires en milieu rural sur les territoires.
  6. Diminuer significativement le déficit de la balance commerciale par une meilleure valorisation du bois français.
  7. Faire en sorte que 100 % des fonds soient investis en France dans la R&D, l’innovation, la compétitivité des entreprises, les infrastructures et la sylviculture.
  8. Développer la contribution de la forêt aux objectifs bois-énergie (+3 millions de tonnes d’équivalent pétrole).

Cette mobilisation exceptionnelle des acteurs de la forêt et du bois en France permettra d’enrayer la tendance actuelle. Ainsi, la contribution environnementale de la filière au développement durable du pays, à la compétitivité de son économie, à la création d’emplois et à la « croissance verte » n’en sera que renforcée.